Quand on a pour soi la justice divine, celle des Hommes est inutile

GLOSSAIRE SPIRITUEL

Spirituel : Qui est de l’ordre de l’esprit, considéré comme distinct de la matière. De l’âme, en tant qu’émanation d’un principe supérieur.

Personne spirituelle : personne qui a une vie intellectuelle intense, qui est préoccupée des choses de l’esprit ; philosophe qui professe le spiritualisme.

Ce n’est pas l’Homme qui a le moins d’esprit qui vit le moins par l’esprit.

Spiritualité : représente ce qui est indépendant de la matière. Ouverture de l’Univers, la communication avec l’Univers.

COMMENT SAVOIR SI ON EST QUELQU’UN DE SPIRITUEL ?

C’est une personne en harmonie avec elle-même et avec ce qui l’entoure : la nature, les animaux, les êtres humains. Tout ce qui l’entoure est une expression divine qui s’expérimente à travers tout ce qui vit.

LE BUT ?

Une exploration profonde de l’intériorité (introspection). Conduisant à l’éveil spirituel, une conversion intime ou à l’accession à un état de conscience modifié et durable.

Naissance de l’âme ≠ mort de l’état de matière

Certains êtres ont des dons spirituels qu’ils utilisent pour aider les autres notamment les esprits, les âmes à avancer.

L’APOTHEOSE ?

Trouver, comprendre et suivre son chemin de vie.

État de matière : désignation de l’ancien monde, celui dans lequel l’égo vit. Il correspond à ce que la société veut faire de nous : individualisation, consommation, paraître, superficiel.

L’Égo : l’égo psychologique est la conscience que l’on a de soi, c’est en quelques sortes ce qu’on perçoit de sa personnalité. On l’appelle aussi « moi » , « je » et l’égo serait chargé d’équilibrer nos impulsions, notre code moral et la réalité du monde.

L’égo spirituel : l’égo est plutôt une entrave à l’éveil spirituel, c’est lui qui même s’il prend « l’apparence de noyau de notre être nous empêche d’atteindre l’essence des choses ». L’égo est une illusion qu’il faut dépasser pour mieux voir la réalité. Pour y arriver, il faut transformer notre volonté de régner sur les autres en nous réconciliant en profondeur avec nous-mêmes.

Le développement personnel : l’égo est essentiellement une part nuisible de la personnalité. Nous avons un soi supérieur (altruiste, capable de hauteur, orienté sur l’être, dégagé de mesquinerie) et un petit moi, l’égo, qui a pour rôle de posséder et de se manifester dans le monde matière.

Les problèmes de l’égo : il aime briller dans le monde matière, gagner, obtenir des responsabilités et surtout se pavaner. Notre cher égo cherche à se montrer le meilleur en obtenant du pouvoir et du contrôle sur les autres et sur les situations.

L’égo est un enragé : l’égo n’aime pas, il veut, il enrage de vouloir faire plus et être plus. Il perçoit ses manques intérieurs, il perçoit aussi les manques des autres, et il en profite pour critiquer. Dès qu’on est arrogant, qu’on abaisse les autres, qu’on se sent supérieur, qu’on veut prouver sa valeur, qu’on cherche l’approbation, c’est notre égo qui s’exprime.

Comment combattre cet égo ??

Se rendre compte : lorsqu’une expérience provoque des conséquences nuisibles, au lieu de se reprocher quelque chose ou d’en vouloir à quelqu’un d’autre, il faut absolument apprendre à accepter de l’avoir choisie même inconsciemment, pour réaliser qu’elle n’était pas intelligente pour soi.

On s’en souviendra plus tard pour vivre l’expérience dans l’acceptation.

Il faut se donner le droit de répéter plusieurs fois la même erreur ou l’expérience désagréable avant d’arriver à avoir la volonté et le courage nécessaires pour se transformer. Pourquoi ne comprenons-nous pas du premier coup ? A cause de notre égo entretenu par nos croyances.

Tout ce qui est vécu dans la non-acceptation s’accumule au niveau de l’âme. Celle-ci, étant immortelle, revient sans cesse sous différentes formes humaines avec le bagage accumulé dans sa mémoire de l’âme. Avant de naître, nous décidons de ce que nous voulons venir régler durant cette prochaine incarnation.

Au fil de la vie nous devenons graduellement conscients de notre plan de vie et de ce que nous devons régler.

Esprit : racine latine « spirit » qui signifie souffle. Désigne une composante impalpable et donc différente du corps.

Ame : racine latine « anim » qui est liée à l’idée de souffle vital. L’âme est le siège de l’activité psychique et des états de conscience d’un individu. L’âme porte l’ensemble des états et dispositions intellectuelles, morales, affectives qui forment l’individualité, autrement dit « le moi » profond. L’âme est liée à la conscience, à l’égo mais aussi au cœur, à la raison et à l’intellect.

Elle peut donc être attirée vers le bas (la matière) et vers le haut (l’esprit).

L’âme est une médiatrice entre le corps et l’esprit. Elle est donc ce phénomène invisible et psychique, fait d’émotions et de pensées ; l’âme est par nature fluctuante et instable, balançant entre le corps et l’esprit.

L’âme est attirée vers le bas (monde matière) quand :

-      Elle s’attache à l’égo (orgueil, désirs, passions…)

-      Elle est soumise au mental non maîtrisé

-      Elle est soumise aux déterminismes intérieurs et aux influences extérieurs

-      Elle ignore sa nature profonde.

Au contraire, l’âme est attirée vers le haut (monde de l’esprit) lorsque :

-      Elle s’appuie sur la raison

-      Elle se détache du mental et de l’égo

-      Elle se détache du passé et du futur pour s’arrimer dans le présent

-      Elle cherche à se connaître elle-même

-      Elle s’ouvre à la transcendance

Dieu intérieur : vous êtes le créateur de votre vie, et seul vous pouvez décider de vous sauver ou non. C’est ainsi que Dieu est Dieu, c’est ainsi depuis le commencement des mondes : un être humain possède un héritage si grandiose et si puissant qu’il peut changer toutes les expériences de sa vie.

Être divin, incarné dans la chair, qui ne souhaite qu’une chose : devenir Dieu dans la matière en créant.

Les synchronicités : hasards pas comme les autres, il a la particularité d’être signifiant c’est-à-dire de faire sens, d’être cohérent. De raconter une histoire parfois limpide, facile, lumineuse ou bien chaotique, incompréhensible, énigmatique. Mais toujours émotionnellement impliquante : émerveillement, sensation de guidance, de grâce, de reliance, de joie ; ou bien frustration, incertitude, confusion, rejet...

Ces phénomènes se sont manifestés par vous, pour vous, et vous seul en êtes le dépositaire du mystère.

Oser aller à sa rencontre, ce hasard qui n’en est pas un se fait intelligent et intelligible. Pont entre la matière et l’esprit, les synchronicités nous ouvrent un nouveau monde. Nul ne sort indemne d’une rencontre avec la synchronicité.

Elle nous confronte à nos limites et résistances rationnelles, tout en nous poussant à les dépasser pour nous transformer.

Pour passer d’une simple possibilité à une intime conviction, rien ne vaut l’expérience du chemin.

Les Guides : Ils veillent et nous envoient des signes pour guider notre chemin de vie. Ces êtres de lumière sont des forces actives, ils se définissent comme des personnes ayant une influence spirituelle à un moment de la vie. Il peut s’agir d’un défunt ou d’un esprit. Selon nos choix, les guides se servent de leurs expériences sur Terre pour nous aider. A certains moments de notre vie, notamment quand les bouleversements sont plus notables ou quand des choix difficiles doivent être pris, nous avons envie de nous tourner vers eux.

Ensuite, il faut faire attention aux signes envoyés et à ce que l’on ressent lors de ce signe

Citations

« Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort. » C’était une connerie. Du moins dans son acceptation banale et contemporaine. Au quotidien, la souffrance n’endurcit pas. Elle use. Fragilise. Affaiblit. L’âme humaine n’est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. C’est une membrane sensible, vivante, délicate. En cas de choc, elle reste meurtrie, marquée, hantée.

                                                                    Jean-Christophe Grangé

On les appelle « Charnelles » ces personnes qui donnent tout émotionnellement, âme, cœur, corps et esprit. Celles, qui, une fois entrées dans ta vie te changent entièrement, celles qu’on écoute au-delà de la peau, jusqu’à l’intérieur de l’os, celles qui de la passion en font une raison, celles dont si tu tombais amoureux, eh bien, il faut d’abord en trouver !

Seulement après cela, tu me comprendras.

                                                                    Fernando Pessoa

« Seuls l’amour et l’amitié comblent la solitude de nos jours. Le bonheur n’est pas le droit de chacun, c’est un combat de tous les jours. Je crois qu’il faut savoir le vivre lorsqu’il se présente à nous. »                                                       Orson Welles

« Il y a des êtres qui nous touchent plus que d’autres, sans doute parce que, sans que nous le sachions nous-mêmes, ils portent en eux une partie de ce qui nous manque. »        Anima Wajdi Mouawad

« En amitié comme en amour, deux personnes sont faites l’une pour l’autre, si elles parviennent à se rendre mutuellement meilleures. »

                                                                    John Joos

« La magie est partout, si vous avez seulement des yeux pour la voir. Aujourd’hui, soyez un chercheur de la magie quotidienne. »

                                                                    Deepak Chopra

« La religion, c’est de croire en l’expérience de quelqu’un d’autre…La spiritualité, c’est de vivre sa propre expérience. »                                  Deepak Chopra

Les croyances limitantes

Notre vision de nous-mêmes, des autres et du monde repose en partie sur des croyances qui ne nous appartiennent pas, et qui sont pour la plupart des croyances limitantes.

Pourquoi limitantes ?

Parce qu’elles nous maintiennent dans une vision qui sera toujours la même et qui déterminera nos choix. S’affranchir des croyances limitantes est donc une vraie libération.

Nos croyances limitantes prennent racine dans nos expériences du passé. Lors d’un événement, nous avons tiré une conclusion.

Une fois qu’une croyance est intégrée, l’individu est amené à vivre des situations du même type : on appelle cela le biais de confirmation.

LE BRAHMANE ET BOUDDHA

Un jour, un brahmane demande à Bouddha : « Es-tu un humain ou un Dieu ? »

« Ni l’un ni l’autre » répond Bouddha, « Je suis celui qui s’est éveillé pendant que les autres dormaient encore ».

Se libérer de l’autocritique

C’est bien connu, l’hypersensible est réactif aux critiques. Cela est dû en partie à sa grande sensibilité, mais également au regard qu’il porte sur lui-même.

Le chemin entre la découverte de son hypersensibilité et le fait de la vivre pleinement est un chemin qui, pour certains, peut être long. Avant d’assumer véritablement sa différence l’hypersensible va traverser différentes phases.

Une des premières consiste à changer de regard sur sa différence et à l’aimer. Prendre conscience de l’autocritique que l’hypersensible s’inflige est le premier pas d’une réconciliation intérieure qui le mènera à l’amour de soi.

L’autocritique, c’est comme si notre parent intérieur nous jugeait négativement, nous et nos actions.

Lorsque tout va bien, lorsque nous sommes en état d’équilibre, le parent intérieur nous permet de ne pas aller trop loin, de respecter certaines limites. Il nous aide à être structurés. Mais lorsque le cadre est trop strict, un basculement peut s’opérer vers l’autocensure, l’autojugement, la non-spontanéité. Cela va nous inhiber et empêcher toute liberté d'être.

Se protéger

Il est indispensable de connaître différentes méthodes pour se protéger.

• L’art d’être pleinement conscient :

Être conscient le plus souvent possible de ses sensations corporelles (percevoir les tensions…)

Être conscient du rythme de notre respiration (lente+profonde=détendu ; rapide+de surface=stressé)

Être conscient de ses émotions (Que me dit mon émotion ? La situation ne me correspond pas ; je ne me sens pas respecté ; je me sens manipulé ; je ne me sens pas avoir le choix ; je me sens obligé ; je ne le sens pas tout simplement, sans arguments complémentaires)

Être conscient du flot de ses pensées et de leur sujet.

Petit Rappel Essentiel : Se protéger n’est pas une forme de fuite.

Un mythe très répandu chez les hypersensibles est qu’ils doivent être capables de faire face à absolument tout.

Or, bien au contraire, se protéger est un acte de bienveillance envers soi et indispensable à notre équilibre.

S’exposer inutilement à la violence psychique et morale ne fera pas de nous quelqu’un de plus fort ou de plus fier.

Il faut choisir ses combats et privilégier ceux qui permettent d’évoluer vers plus de conscience et de sagesse.

Ne pas perdre du temps et des plumes en se forçant à correspondre à une norme.

En fonction des vicissitudes de la vie, nous avons parfois à subir des attaques à répétition. Lorsque c’est le cas, il est important de s’éloigner des personnes nocives mais également de mettre en place un rituel de protection psychique comme la méditation ou la purification.

Se purifier permet de se nettoyer des charges énergétiques accumulées.

Les hypersensibles sont des gens de cœur. Ils sont entiers, vrais et généreux. Parfois pour s’adapter au monde, on s’éloigne des qualités de notre cœur.

Alors on ressent un mal être, celui de la déconnexion du cœur.

Écouter son cœur est notre force et notre talent, si on ne s’écoute pas on donne le pouvoir à la société intransigeante de nous asservir.

Pourtant le monde a besoin de nous, de notre différence, de notre tonalité, de notre originalité, de notre regard sur les choses.

Nous sommes les avant-gardistes d’une transformation de la conscience humaine.

La Légende du Colibri

Un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés assistaient impuissants au désastre. Seul un petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, stupéfait de cette agitation dérisoire, demanda : « Colibri, es-tu fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le Colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

Plutôt que de ne rien faire, de ressentir l’impuissance, faisons notre part et agissons avec ce qui est à notre portée, car on ne sait jamais ce qui peut arriver. Des miracles peuvent se produire…Si tous les Colibris du monde font leur part, alors le monde changera.

ETRE CONSCIENT DE SA VALEUR

Indispensable pour son évolution, il faut être conscient de sa valeur.

Souvent les gens pensent que s’estimer à sa juste valeur est de la prétention.

Définition de la prétention : attitude de quelqu’un fondée sur une opinion trop avantageuse qu’il a de lui-même. Soit se porter en haute estime et à se surévaluer.

Alors qu’être conscient de sa valeur, c’est avoir une perception juste : ni haute ni basse. La crainte de la prétention vient souvent de notre éducation.

Dès que l’on a entamé le chemin de la connaissance de soi-même, alors on sait déjà un peu plus ce que l’on vaut.

Autorisons-nous à laisser notre lumière rayonner.

« Dès lors que vous reconnaissez la beauté dans ce monde, nous cessons d’être un esclave ».                                                                    Le tigre blanc de Ramin Bakrani

Les 4 précieux secrets des stoïciens :

• L’instant présent : être présent dans le temps présent.
• L’émerveillement : voir au-delà des apparences.
• Prendre de la hauteur : adopter une vision surplombante afin de remettre à sa juste place l’importance de chaque chose.
• L’humilité : prendre conscience que la vie est un mystère et nous ne savons pas tout.

Nous faisons notre part, et c’est le plus important. Le reste ne nous appartient pas.

N’oublions pas, il n’y a pas d’émetteur d’informations sans un récepteur. Nous ne sommes pas responsables de la qualité de réceptivité des autres.

« Le jour venu, nous sortirons de l’ombre, enflammés et sans peur. La nouvelle aube fleurit dès lors que nous la libérons, car il y a toujours de la lumière lorsque nous sommes assez courageux pour la voir. »

                                                                    Amanda Gorman, poétesse

Le pardon

Être en paix passe nécessairement par le pardon à soi-même et aux autres.

Avoir la conscience tranquille et la sensation que plus aucune tempête ne vient nous chahuter est très apaisant. Tout comme il est doux de s’apercevoir que nous n’avons plus ni haine ni rancœur à l’égard de qui que ce soit. Et il est encore plus savoureux de se sentir réconcilié avec soi-même.

Le pardon n’est pas immédiat. Il arrive qu’on veuille pardonner et qu’on n’y arrive pas. La tête dit « tu dois pardonner pour te libérer », mais les émotions peuvent continuer à exprimer la colère, la rancœur ou la tristesse.

Avant tout c’est à soi-même que l’on doit pardonner. C’est entre soi et soi que la lutte s’opère.

Notre conscient, notre inconscient, notre mental, nos émotions, notre enfant intérieur, notre surmoi tout en nous tire dans un sens et dans un autre.

Ne jamais se forcer à pardonner avant l’heure, car on ne se débarrasse pas de la rancœur à coups de pardon imposé.

Le véritable pardon arrive quand nous avons fait le parcours et dit au revoir au passé, aux personnes, aux événements ; au revoir à nos attentes et nos éventuels besoins de justice ou de reconnaissance.

Nous ne sommes pas obligés de pardonner car parfois la colère nous aide à nous séparer, à nous affirmer, à nous respecter.

Le pardon arrive quand toutes les étapes sont franchies, qu’il est l’aboutissement d’un processus et non pas le point de départ.

Une fois le pardon donné et reçu, les âmes sont libérées.

Il faut être fort pour pardonner et pour recevoir le pardon.

Fort au sens de la générosité de l’âme.

« Sans pardon, la vie est gouvernée par un parcours sans fin de ressentiment et de vengeance. »

Se pardonner à soi-même

S’en vouloir toute sa vie n’apporte rien. Le seul chemin possible est de cesser de se faire du mal à coups de culpabilité. Pour cela, il faut changer votre regard sur les événements du passé, car c’est votre angle de vue qui vous empoisonne et vous fait vous morfondre, ce qui n’apporte rien à personne, ni à vous-même, ni aux personnes que vous pensez avoir blessées.

On a fait ce que l’on a pu avec la conscience et les convictions qui étaient les nôtres à l’époque. Peut-être étions-nous dans une répétition de scénarios de vie, convaincu de croyances erronées ou aux prises avec des émotions fortes.

Je me pardonne, car j’ai fait du mieux que j’ai pu avec ce que j’avais.

Le discernement, une clé de la maturité et de sagesse.

Le discernement c’est le fait de savoir distinguer. Il s’acquiert souvent avec le temps et les expériences. Il permet de sortir de la confusion en nous obligeant à regarder les faits tels qu’ils sont et non tels qu’ils ont l’air d’être ou tels qu’on voudrait qu’ils soient.

Quels sont les ingrédients d’un bon discernement ?

• Se faire confiance
• Savoir ce qu’on veut
• Oser regarder la situation en face
• Porter attention aux faits uniquement (les comportements plutôt que les mots)
• Faire appel à ses expériences passées
• Oser s’écouter

Tout au long de notre vie, nous avons le choix entre rester enfermés dans nos scénarios ou en sortir. Or nous maintenons bon nombre de nos croyances limitantes par souci inconscient de congruence (Fait de convenir, d'être adapté.)

On ne peut s’empêcher de rester fidèles à des injonctions parentales. Par amour pour ceux qui nous ont élevés, même s’ils nous ont mal élevés ou mal aimés.

La clé pour trouver la paix c’est de sortir du cercle infernal de nos croyances et notre négativité.

Nous ne nous en rendons pas toujours compte, mais nous pensons négativement, nous avons peu d’espoir et nous croyons peu en nous.

Les singes de la sagesse

Également appelé les « 3 petits singes », chacun d’entre eux se masque une partie du visage avec les mains. Le premier se couvre les yeux, le deuxième, la bouche et le troisième, les oreilles. Cela signifie « ne pas voir le mal, ne pas dire le mal et ne pas entendre le mal ».

Celui qui suit ce chemin, il n’arrivera rien de mal. C’est une invitation à accorder de l’importance aux bonnes choses plutôt qu’aux mauvaises, pour se connecter à ce qui nous fait grandir et à de belles énergies

N’oublions pas que ce à quoi nous accordons de l’importance existe dans notre vie.

Du cercle vicieux au cercle vertueux

Il est indispensable d’être conscient des informations qui arrivent jusqu’à nous et de savoir discerner si elles sont bonnes ou mauvaises pour nous.

Par exemple : si on a un différend avec une personne, en tant qu’hypersensible, on va ruminer la situation pendant des heures. Notre mental sera occupé à cela, faisant naître des émotions d’inquiétude, d’anxiété et éventuellement de peur et de colère, voire les deux à la fois. A la fin de la journée, on aura l’impression de baigner dans la négativité.

Mais imaginons à présent que l’on a conscience de ce fonctionnement. On remarque ainsi que nos pensées tournent sur un seul et même sujet (le différend avec cette personne), que nos émotions sont lourdes, inconfortables et que notre humeur descend à une vitesse vertigineuse.

On attire à nous ce à quoi nous accordons de l’importance. On peut donc faire le choix du bon, du beau et du bien à chaque instant afin de faire de nous des êtres recevant du positif et aussi devenir meilleurs.

Donnons de la valeur et de l’importance aux choses belles et positives, intégrons aussi de la beauté et de la sagesse à tous les niveaux de notre être.

L’hypersensible a tendance à focaliser les aspects négatifs de sa vie.

Afin de ne pas tomber dans ses travers, il faut qu’il trouve sa sagesse. Avec le temps, cette hygiène de vie deviendra naturelle et indispensable.

Les 7 étapes de l’éveil spirituel de l’hypersensible

L’hypersensible a une âme qui vibre particulièrement fort, et c’est certainement la raison pour laquelle il est sensible au spirituel.

De par sa réactivité, il peut difficilement échapper à un éveil intérieur.

1 Il devra prendre conscience de son hypersensibilité et de sa forte empathie.

2 Il lui faudra ensuite apprendre à se connaître, à comprendre comment il fonctionne et ce qui fait sa différence. La connaissance de soi est une force qui permet de faire face aux difficultés.

3 Il apprendra à s’entourer de personnes en adéquation avec sa vision du monde. Il devra faire un choix en correspondance avec sa différence. Il devra fuir les hyposensibles et les narcissiques.

Hyposensible : individu phobique de la sensibilité. On a souvent dans notre entourage, et cela peut être nos parents, alors notre enfance n’a pas été facile car notre hypersensibilité a dû être niée ou dévalorisée.

4 Il assumera de plus en plus sa particularité en comprenant qu’elle fait toute la différence. Il découvrira, avec le temps, qu’elle lui donne accès à une vision du monde unique et quelle est sa valeur ajoutée. Sans pour autant se considérer comme un sauveur de l’humanité, il saura être là au bon moment pour la bonne personne. En accord avec lui-même, il aura compris qu’il n’a plus à prouver qu’il est quelqu’un de bien.

5 Il rayonnera de sa sagesse, car les années lui auront permis de comprendre que son principal ennemi est l’égo. L’égo est un frein à l’évolution de la conscience et empêche l’hypersensible de contacter la part lumineuse de son être : son âme. C’est à ce stade que l’hypersensible, s’il le choisit, devenir profondément spirituel, par son comportement discret au quotidien.

6 A ce niveau avancé, l’hypersensible devra apprendre à laisser plus de place à son âme. Il sera motivé par la vie, qui l’invitera à regarder en lui, et à reconnaître à quel moment ses paroles et ses actes reposent sur les intentions de l’égo ou de l’âme. Ce discernement lui permettra de faire place à l’âme afin qu’elle s’exprime davantage. Il saura l’écouter et suivre le chemin de son cœur. Bien entendu, ce travail d’orfèvre se manifestera chaque jour et pour longtemps. TOUTE UNE VIE.

7 Passé cette étape, l’hypersensible sera définitivement un être spirituel. Il aura conscience qu’il est venu faire une expérience humaine afin d’apprendre et d’incarner l’amour sous toutes ses formes.

La spiritualité, c’est mieux quand on l’incarne.

Votre âme sait qui vous êtes vraiment au-delà du temps, de l’éducation et des automatismes. C’est cette partie de vous qui vibre devant la beauté, qui s’exalte quand vous faites quelque chose qui vous correspond vraiment.

C’est cette partie de vous qui reconnait des êtres que vous rencontrez pourtant pour la première fois et qui vous fait vous dire « ceci est une rencontre d’âmes ».

L’alchimie intérieure : il faut se confronter à sa part d’ombre et son alchimisation. Nous sommes tous porteurs d’une dualité symbolique : notre dimension lumineuse caractérisée par nos qualités, nos talents et tout ce qui est positif ; notre part d’ombre est composée d’imperfections, ce que nous refoulons, rejetons, dénions et détestons en nous.

Nous ne pourrons jamais être débarrassés une bonne fois pour toutes de nos parts d’ombre. Seule une réelle connaissance et une acceptation de leur existence contribuent à devenir plus sage.

⚠La peur de la lumière comme frein à notre évolution individuelle. Il est plus facile de rester en lien avec la part d’ombres car on la connait depuis bien longtemps et de plus elle est souvent associée à l’idée d’avoir du caractère ou une force.

De la confiance en soi à l’incarnation de l’Amour

Les hypersensibles souffrent bien souvent d’un manque de confiance en eux. Il faut donc changer le regard que l’on porte sur soi-même et apprendre à s’aimer.

⚠ Nous ne pouvons pas avoir confiance et estime à tout moment et en toutes circonstances.

Il faut donc abaisser notre attente vis-à-vis de nous-mêmes. Il y a des contextes où nous nous sentons plus en confiance car ils correspondent soit à notre expérience soit à notre expertise.

Une fois cette croyance remise à sa juste place, on va pouvoir approfondir :

Confiance en soi et estime de soi

Confiance en soi

La confiance en soi correspond au confort que l’on ressent dans certaines situations et avec certaines personnes.

Tous les freins n’ont pas pour explication un manque de confiance en soi.

Les blocages peuvent aussi provenir d’un non-amour de soi, d’une méconnaissance de soi ou d’une image de soi idéale que l’on aimerait atteindre mais qui ne correspond pas à la personne que nous sommes véritablement.

L’estime de soi

Il s’agit essentiellement du sentiment d’être aimé et d’être compétent, mais l’estime de soi est généralement liée à la valeur que l’on donne dans telle ou telle circonstance.

Le regard que l’on porte sur soi est important. Ainsi il faut s’évaluer, non pas en juge, mais en ami. Soyez votre meilleur ami.

Il faut changer de regard sur soi, sans attendre la validation d’autrui. Souvent nous attendons que les autres nous disent à quel point on est formidable pour ceci ou pour cela, alors qu’il s’agit de notre devoir envers nous-mêmes d’être autonomes sur ce point. Sinon, nous entretenons une dépendance vis-à-vis du regard de l’autre.

L’amour de soi

Tout part de l’amour de soi : sans lui, la confiance et l’estime ne reposent que sur des fondations hasardeuses.

Peu de gens savent réellement en quoi ça consiste. On pense parfois en avoir saisi la teneur…puis on se retrouve démuni en ne sachant pas par quoi commencer.

Les 4 étapes menant à l’amour de soi :

-      Écouter ses besoins

-      Se respecter

-      La vision de soi

-      La connaissance de soi

Les 4 portes d’accès à l’âme

Ce chemin de sagesse mène aux parties les plus élevées de nous-mêmes, puis au sommet de la psyché, qui elle-même nous mène ensuite vers l’être spirituel.

1-   L’émerveillement : Il s’agit de notre sensibilité au beau : un coucher de soleil, le vol d’un oiseau, la nature, la musique, l’art. Ce sentiment nous élève et ouvre une première porte sur notre âme.

2-   La gratitude : savoir être reconnaissant, c’est savoir remercier la vie, la nature, la beauté. C’est être conscient de ce que nous recevons : l’amitié, l’amour, la gentillesse de ceux qui nous aiment.

3-   L’harmonie (le juste) : C’est trouver le juste équilibre dans nos comportements, l'expression de nos sentiments et émotions, dans le choix des mots.

4-   Le discernement : C’est la capacité à distinguer et à reconnaître.

Les différentes portes de perceptions :

-      Les rêves de nettoyage : ils nous permettent d’intégrer les apprentissages du jour. La nuit, un tri s’effectue entre ce que nous gardons en mémoire et les éléments inutiles que nous devons oublier.

-      Les rêves psychologiques : s’y expriment, nos désirs refoulés, nos phrases ravalées, nos émotions cachées et nos peurs.

-      Les rêves prémonitoires : ils nous révèlent le futur ou nous indiquent le chemin de notre destinée.

-      Les rêves spirituels : nous nous connectons à des dimensions supérieures comme le monde astral.

De l’indispensable intuition

Les hypersensibles spirituels vivent des états modifiés de conscience au quotidien sans s'en apercevoir. Ce qui expliquerait l’accès à des informations qui échappent à la majorité des personnes.

-      Les informations somatiques : combien de fois vous êtes-vous dit « je ne le sens pas » ? En cas de danger ou d’opportunité, le corps nous envoie des informations importantes bien avant notre conscient, et nous avons tout intérêt à en tenir compte.

-      La claire vision : développement des capacités sensorielles hors norme : la synesthésie est un exemple : c’est la capacité à activer 2 sens en même temps. Comme voir des couleurs quand on entend de la musique ou quand on entend des mots.

-      La petite voix : il s’agit de cette intuition profonde qui se manifeste par une conscience immédiate de ce que l’on sent devoir faire ou non, accepter ou non.

-      Les guides : si vous rêvez parfois d’être lumineux et bienfaisants, si vous recevez la visite d’une personne qui ne vit plus sur Terre et qui vous était proche, si vous avez parfois la sensation de ne pas être seul, alors il se peut que vous ayez une certaine capacité à sentir la présence des guides. Ils sont là pour veiller sur vous afin que votre chemin de vie se déroule sans encombre. Ils se manifestent quand vous avez besoin de soutien ou d’encouragement.

-      Les signes et les synchronicités : en fonction de ce que vous avez à apprendre sur vous-mêmes ou des réponses dont vous avez besoin pour votre évolution, la Vie (ou votre inconscient) peut vous parler sous forme de signes, de coïncidences et de synchronicités.

-      Les auras et les champs d’énergie : Il arrive que certains individus voient de la lumière autour des corps jusqu’à percevoir des couleurs. Pour d’autres, il s’agira d’une sorte de buée dansant autour des arbres, des plantes, à la surface de la Terre, autour des animaux et des êtres humains.

-      Et la médiumnité dans tout ça ? Un hypersensible qui aura fait un travail d’exploration intérieure, qui aura progressé, pansé ses blessures du passé, appris comment il fonctionne, développé son assertivité et le respect de soi sera un sensible heureux. Il aura donc fait un grand chemin d’évolution, et c’est alors qu’il pourra éventuellement laisser émerger une médiumnité latente.

Nous ne sommes pas des être humains mais des êtres spirituels vivant une expérience humaine.                                                           Pierre Teilhard de Chardin

En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas. Il nous parle à travers le rêve et nous fait savoir qu’il nous voit bien différent de ce que nous croyons être.  Carl Gustav Jung

L’hypersensibilité est la richesse de notre différence, de notre ouverture et de notre empathie, nous pourrons anticiper à la construction du monde de demain.

6 catégories d’hypersensibles :

-      Les hypersensibles purs

-      Les hypersensibles hyperempathiques

-      Les hypersensibles à haut potentiel

-      Les hypersensibles sensoriels

-      Les hypersensibles intuitifs

-      Les hypersensibles spirituels

Les hypersensibles sont les sages de demain, c’est-à-dire en avance sur leurs temps. On peut avoir plusieurs hypersensibles.

Les 4 caractéristiques de l’hypersensible :

-      L’hypersensible traite en profondeur et en détail l’information (consciemment et inconsciemment).

-      L’hypersensible a les sens développés et des réactions plus forte que la moyenne.

-      L’hypersensible est doté d’une grande réactivité émotionnelle et d’une forte empathie.

-      L’hypersensible a une sensibilité accrue aux stimuli subtils de l’environnement : il perçoit tout ce que les autres ne captent pas, très fort et sans filtre.

La sensibilité accrue est innée qui se développe en fonction de l’environnement dans lequel l’individu évolue. La façon dont les adultes accueillent la sensibilité de l’enfant aura une incidence sur l’hypersensibilité future de l’individu et sa façon de vivre.

Merci à la neuroplasticité qui est la capacité des neurones à se modifier et à se remodeler tout au long de la vie. Quelque soit notre âge, dès que nous mettons en place de nouveaux comportements ou apprentissages, des chemins de connexions neuronales se créent.

Cultiver la positivité :

-      La gratitude

-      L’attention

-      Le choix

-      L’action

-      L’expérimentation

-      Les remerciements

⚠ Il n’existe pas de fatalité. Je peux créer le changement à tout moment

⚠ J’observe mais je n’absorbe pas.

⚠ Soyez toujours fier de votre sensibilité.

L’hypersensibilité facilite le chemin d’éveil de la conscience.

ÄLe challenge ? Se connaitre et devenir davantage conscient : trouver l’équilibre entre le monde incarné et la spiritualité.

Car l’hypersensibilité peut être vécue comme un fardeau tant qu’on n’entreprend pas un travail en profondeur pour se connaître, faire la paix avec le passé, et comprendre sa force et sa faiblesse.

Cette âme va devoir attendre longtemps que l’égo se fatigue de tant d’exubérance, de contrôle et d’illusion de pouvoir.

L’âme patiente sereinement…

L’ennemi de l’âme est l’égo : Pourquoi ?

Parce qu’il sépare, alors que l’âme s’unifie et offre une vision d’interdépendance.

L’égo est enragé :  l’égo n’aime pas, il veut, il enrage de vouloir faire plus et d’être plus. Il perçoit ses manques intérieurs, il perçoit aussi les manques des autres et il en profite pour critiquer. Dès qu’on est arrogant, qu’on abaisse les autres, qu’on se sent supérieur, qu’on veut prouver sa valeur, qu’on chercher sa valeur, qu’on cherche l’approbation, c’est notre égo qui s’exprime.

Pour le vaincre il faut identifier sa ou ses blessures.

Les 5 blessures de l’âme

Notre âme a choisi notre famille et notre environnement dans un but très précis : notre mission, celle de vivre des expériences jusqu’à ce que nous arrivions à les accepter et à nous aimer à travers elle.

• REJET                                                      Masque du FUYANT
• ABANDON                                               Masque du DÉPENDANT
• HUMILIATION                                           Masque du MASOCHISTE
• TRAHISON                                               Masque du CONTROLANT
• INJUSTICE                                                Masque du RIGIDE

La mise en place des masques est la conséquence de vouloir cacher, à nous-mêmes et/ou aux autres, ce que nous avons voulu régler.

Ne te laisse pas jouer de tours par l’égo qui essaie souvent par tous les moyens de nous faire croire que nous avons réglé une situation.

Notre égo tente de trouver une façon furtive pour mettre de côté les situations désagréables.

Il arrive qu’on accepte une situation ou une personne sans pourtant s’être donné ou donné le droit de lui en avoir voulu ou de lui en vouloir encore.

Il est important de faire la différence entre accepter l’expérience et l’acceptation de soi.

De plus, plus tu souffres à travers une situation ou avec une personne spécifique, plus le problème vient de loin.