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Quand on a pour soi la justice divine, celle des Hommes est inutile
23 avril 2023

MON CARNET !! QUINQUIES

Les croyances limitantes

 

Notre vision de nous-mêmes, des autres et du monde repose en partie sur des croyances qui ne nous appartiennent pas, et qui sont pour la plupart des croyances limitantes.

Pourquoi limitantes ?

Parce qu’elles nous maintiennent dans une vision qui sera toujours la même et qui déterminera nos choix. S’affranchir des croyances limitantes est donc une vraie libération.

Nos croyances limitantes prennent racine dans nos expériences du passé. Lors d’un événement, nous avons tiré une conclusion.

Une fois qu’une croyance est intégrée, l’individu est amené à vivre des situations du même type : on appelle cela le biais de confirmation.

 

LE BRAHMANE ET BOUDDHA

 

Un jour, un brahmane demande à Bouddha : « Es-tu un humain ou un Dieu ? »

« Ni l’un ni l’autre » répond Bouddha, « Je suis celui qui s’est éveillé pendant que les autres dormaient encore ».

 

Se libérer de l’autocritique

 

C’est bien connu, l’hypersensible est réactif aux critiques. Cela est dû en partie à sa grande sensibilité, mais également au regard qu’il porte sur lui-même.

Le chemin entre la découverte de son hypersensibilité et le fait de la vivre pleinement est un chemin qui, pour certains, peut être long. Avant d’assumer véritablement sa différence l’hypersensible va traverser différentes phases.

Une des premières consiste à changer de regard sur sa différence et à l’aimer. Prendre conscience de l’autocritique que l’hypersensible s’inflige est le premier pas d’une réconciliation intérieure qui le mènera à l’amour de soi.

L’autocritique, c’est comme si notre parent intérieur nous jugeait négativement, nous et nos actions.

Lorsque tout va bien, lorsque nous sommes en état d’équilibre, le parent intérieur nous permet de ne pas aller trop loin, de respecter certaines limites. Il nous aide à être structurés. Mais lorsque le cadre est trop strict, un basculement peut s’opérer vers l’autocensure, l’autojugement, la non-spontanéité. Cela va nous inhiber et empêcher toute liberté d'être.

 

Se protéger

Il est indispensable de connaître différentes méthodes pour se protéger.

  • L’art d’être pleinement conscient :

Être conscient le plus souvent possible de ses sensations corporelles (percevoir les tensions…)

Être conscient du rythme de notre respiration (lente+profonde=détendu ; rapide+de surface=stressé)

Être conscient de ses émotions (Que me dit mon émotion ? La situation ne me correspond pas ; je ne me sens pas respecté ; je me sens manipulé ; je ne me sens pas avoir le choix ; je me sens obligé ; je ne le sens pas tout simplement, sans arguments complémentaires)

Être conscient du flot de ses pensées et de leur sujet.

 

Petit Rappel Essentiel : Se protéger n’est pas une forme de fuite.

Un mythe très répandu chez les hypersensibles est qu’ils doivent être capables de faire face à absolument tout.

Or, bien au contraire, se protéger est un acte de bienveillance envers soi et indispensable à notre équilibre.

S’exposer inutilement à la violence psychique et morale ne fera pas de nous quelqu’un de plus fort ou de plus fier.

Il faut choisir ses combats et privilégier ceux qui permettent d’évoluer vers plus de conscience et de sagesse.

Ne pas perdre du temps et des plumes en se forçant à correspondre à une norme.

En fonction des vicissitudes de la vie, nous avons parfois à subir des attaques à répétition. Lorsque c’est le cas, il est important de s’éloigner des personnes nocives mais également de mettre en place un rituel de protection psychique comme la méditation ou la purification.

Se purifier permet de se nettoyer des charges énergétiques accumulées.

Les hypersensibles sont des gens de cœur. Ils sont entiers, vrais et généreux. Parfois pour s’adapter au monde, on s’éloigne des qualités de notre cœur.

Alors on ressent un mal être, celui de la déconnexion du cœur.

Écouter son cœur est notre force et notre talent, si on ne s’écoute pas on donne le pouvoir à la société intransigeante de nous asservir.

Pourtant le monde a besoin de nous, de notre différence, de notre tonalité, de notre originalité, de notre regard sur les choses.

Nous sommes les avant-gardistes d’une transformation de la conscience humaine.

 

La Légende du Colibri

Un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés assistaient impuissants au désastre. Seul un petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, stupéfait de cette agitation dérisoire, demanda : « Colibri, es-tu fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le Colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

 

Plutôt que de ne rien faire, de ressentir l’impuissance, faisons notre part et agissons avec ce qui est à notre portée, car on ne sait jamais ce qui peut arriver. Des miracles peuvent se produire…Si tous les Colibris du monde font leur part, alors le monde changera.

 

ETRE CONSCIENT DE SA VALEUR

Indispensable pour son évolution, il faut être conscient de sa valeur.

Souvent les gens pensent que s’estimer à sa juste valeur est de la prétention.

Définition de la prétention : attitude de quelqu’un fondée sur une opinion trop avantageuse qu’il a de lui-même. Soit se porter en haute estime et à se surévaluer.

Alors qu’être conscient de sa valeur, c’est avoir une perception juste : ni haute ni basse. La crainte de la prétention vient souvent de notre éducation.

Dès que l’on a entamé le chemin de la connaissance de soi-même, alors on sait déjà un peu plus ce que l’on vaut.

Autorisons-nous à laisser notre lumière rayonner.

« Dès lors que vous reconnaissez la beauté dans ce monde, nous cessons d’être un esclave ».                                                                    Le tigre blanc de Ramin Bakrani

 

 

Les 4 précieux secrets des stoïciens :

  • L’instant présent : être présent dans le temps présent.
  • L’émerveillement : voir au-delà des apparences.
  • Prendre de la hauteur : adopter une vision surplombante afin de remettre à sa juste place l’importance de chaque chose.
  • L’humilité : prendre conscience que la vie est un mystère et nous ne savons pas tout.

 

Nous faisons notre part, et c’est le plus important. Le reste ne nous appartient pas.

N’oublions pas, il n’y a pas d’émetteur d’informations sans un récepteur. Nous ne sommes pas responsables de la qualité de réceptivité des autres.

« Le jour venu, nous sortirons de l’ombre, enflammés et sans peur. La nouvelle aube fleurit dès lors que nous la libérons, car il y a toujours de la lumière lorsque nous sommes assez courageux pour la voir. »

                                                                    Amanda Gorman, poétesse

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Commentaires
Quand on a pour soi la justice divine, celle des Hommes est inutile
  • Il fut un temps où je ne me croyais pas à la bonne époque en pensant que celle d'avant été bien mieux et me correspondait ! Je comprends maintenant, que simplement, je suis en avance sur la façon d'être, de penser et de voir le monde !
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